Régimes d’éviction : une association entre Paléo et Vegan pour une diète moins contraignante et sans carences ?Paléo + vegan = pegan
Créé par le nutritionniste américain Dr. Mark Hyman, le « peganisme » n’exclut pas totalement la viande mais en fait davantage un accompagnement qu’un plat principal…
Le terme a inspiré certaines innovations, notamment la gamme « Pegan Protein Bars » de la marque Julian Bakery aux USA…
Un régime qui combine le meilleur du paléo et du véganisme en une diète alimentaire moins contraignante.
En janvier 2015, Mark Hyman, défenseur de la médecine fonctionnelle et auteur à succès, a présenté sur son blog le régime alimentaire « pegan« . Ce régime peut être considéré comme une approche plus flexible, plus simple voire plus équilibrée que le veganisme.
Le régime pélagique (ou peganisme) est situé entre le régime vegan (qui exclut toute consommation animale) et paléolithique (qui s’oppose au veganisme sur le point des protéines animales – centré sur la croyance que les aliments transformés et les produits de l’agriculture moderne sont nocifs pour le corps).
Le péganisme comprend des légumineuses, des céréales et de bonnes graisses que l’on trouve dans les noix, l’huile d’olive ou encore les avocats ; la viande sert plutôt d’accompagnement ou de condiment que de plat principal. Dans son approche, le Dr. Mark Hyman recommande d’en consommer 25% par jour, à condition qu’elle soit de qualité.
Jouer la carte des carences nutritionnelles
Si certains considèrent que le passage à un régime paléo ou végétalien offre des avantages pour la santé, il existe cependant des risques nutritionnels liés à ces régimes d’éviction stricte.
Certains nutriments, comme la vitamine B12, sont majoritairement présents dans les aliments d’origine animale, ce qui pose un problème pour les végétaliens.
En ce qui concerne le régime paléo, les carences en calcium et en vitamine D présentent un risque, alors que les graisses saturées peuvent être consommées de façon excessive.
Une tendance plus marquée aux Etats-Unis
Des opportunités face à une proportion accrue de consommateurs friands des dernières tendances alimentaires saines et soucieux d’améliorer leur alimentation en supprimant certains ingrédients…
Source : Mintel GNPD
Toutefois, la sensibilisation et l’acceptation du peganisme par les consommateurs demeurent faibles
En 2018, Pinterest enregistrait une progression de +337 % quant à l’occurrence d’apparition du terme « Pegan » et imaginait une explosion de la tendance en 2019. Cependant, en 2020, l’offre reste discrète.
Le peganisme peut pourtant s’adresser à un marché plus large que celui des consommateurs paléo ou végétaliens. Si le terme « pegan », ne parait pas très vendeur, les analystes de Mintel, base de données mondiale de l’innovation, imaginent qu’associé à des arguments type « minimaly processed » ou « clean label », le positionnement « pegan » pourrait remporter l’adhésion des consommateurs…
